
Sombres abysses, silencieuses et insondables
Arcanes inconnues des univers lointains.
Gouffres profonds, aux galeries insoupçonnables
La peur de l’avenir m’obsède en un refrain
Monstrueux, comme ces lieux inhospitaliers.
Elle tord les viscères d’un nœud toujours plus serré
Comment parvenir à abréger les souffrances?
Échapper à cet enfer, prendre la tangente?
Sous le soleil brûlant, trop près de l’équateur,
Au cœur des tropiques et de leur moiteur collante,
Sous les océans, au fond des profondeurs,
Aux pôles magnétiques, quelle que soit la distance,
Je ne vois mon ami, qu’une seule solution
Fixer longtemps, au centre de sa pupille
L’instant présent sans jamais cligner d’un cil
Jusqu’à devenir fou, à oublier son nom
Comme un uppercut en pleine xiphoïde,
Fragile pellicule de mon Polaroid