
Je sais les étés arides
Le mirage étourdissant
Du ciel cruellement vide
En réponse à mon tourment
J’ai vu les champs de blés mûrs
Recouverts de fleurs sauvages
Mais le temps je te l’assure
Y fera bien des ravages
Je sais les hivers sans fin
La morsure blanche du froid
Dis moi quand viendra enfin
Un terme à mon désarroi
J’ai connu bien des orages
Le tonnerre assourdissant
Les éclairs, sombre présage
Et l’eau qui tombe en torrent
Je ne connais pas vois tu
Non ce que je ne sais pas
C’est le printemps revenu
Et la fraîcheur des sous bois
Montre moi les nuits volées
Où un vœu peut simplement
Au firmament étoilé
Inverser le cours du temps
Rend ma peine insignifiante
D’une ronde étourdissante
Emmène moi loin là bas
Où les fleurs ne meurent pas